Les 18 et 19 novembre derniers, des membres du Parlement tibétain en exil (Tibetan Parliament in Exile – TPiE) se sont rendus au Luxembourg dans le cadre d’une campagne de sensibilisation sur la situation critique au Tibet sous administration chinoise.
Lors de leur visite, les membres du TPiE ont rencontré des députés des partis au pouvoir et de l’opposition, le bourgmestre de la commune de Bettembourg, connue pour son soutien de longue date à la cause tibétaine, ainsi que des représentants de la société civile et d’ONG, notamment Les Amis du Tibet Luxembourg et Amnesty International.
Depuis l’occupation du Tibet par la Chine en 1959, les Tibétains font face à un génocide culturel, une répression religieuse sévère et des violations systématiques des droits humains. La fermeture d’institutions religieuses et des politiques d’assimilation forcée, telles que l’internement de jeunes Tibétains dans des écoles résidentielles, illustrent l’ampleur de cette répression.
Les parlementaires ont formulé plusieurs demandes concrètes, parmi lesquelles :
La reprise d’un dialogue substantiel avec la Chine, dans le cadre de la « Middle Way Policy » promue par le Dalaï-lama ;
La libération des prisonniers politiques, en particulier le 11e Panchen Lama, disparu depuis 1995 ;
Une pression internationale pour mettre fin aux politiques répressives affectant la culture, la langue et la religion tibétaines ;
L’évaluation indépendante de la situation des droits humains au Tibet par des experts internationaux ;
L’adoption de lois similaires au Resolve Tibet Act américain par d’autres nations.